écriture scénario : le fantôme
3 ingrédients pour faire naître un fantôme : un décès, une maison dans les collines, et beaucoup de brouillard
Septembre 2011, venus pour un an nous débutons notre seconde année.
Notre échange de maisons a pris fin et nous n’avons pas trouvé de location. Une amie nous propose la maison de sa belle-mère, tout en haut des collines de Berkeley, dans le brouillard.
C’est là que j’apprends le décès du directeur de la San Francisco Film Society, Graham Leggat, qui m'avait chaleureusement accueilli à mon arrivée.
La tristesse tout d'abord...
Et puis Graham s'est glissé petit à petit dans mes pensées, mes idées... et le fantôme est né.
C’est dans cette maison que j’écris en septembre le premier jet du projet qui s’intitule alors Yes, in dead.
Quelques mois auparavant mes enfants m’ont donné leur accord pour jouer les trois rôles principaux d’un film dont je n’ai à l’époque aucune idée.
Ils ignorent à quoi ils s’engagent.
Moi aussi.